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Mois : mars 2024

21 et 22 mars de Rouen à Paris : Histoire et mémoire des républicains espagnols dans la Seconde Guerre mondiale

Avec une projection le 21 mars à 19h de:

  1. Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63Suivez ce programme exceptionnel:

    PROGRAMME

    Jeudi 21 mars 2024

    Amphithéâtre Trénard, INSPE, Université de Rouen-Normandie
    2, rue du Tronquet, Mont-Saint-Aignan, Bus F2 “INSPE-UniLaSalle”

    9h30 : Café de bienvenue

    10h : Introduction, présentation du colloque

    10h15-11h45 : Première session : Ego Documents et Littérature, présidée par Miguel Olmos, Université de Rouen-Normandie

    • Sanae Ben El Mokhtar Idrissi et Romain Plaquevent, Université de Rouen-Normandie : « Lettres de demande d’émigration au Mexique ».
    • Deirdre Kelly, Technological University Dublin : « La representación de lo irrepresentable en la novela gráfica española: Deportados republicanos españoles en Mauthausen- Gusen 2006-2018 ».
    • Patricia García Ocaña, Université Sorbonne Nouvelle : « L’après du combattant : la représentation de la vieillesse du soldat dans la bande dessinée mémorielle espagnole ».12h – 13h30 – Déjeuner13h45 – 15h15 : Deuxième session : Camps d’internement et travail forcé, présidée par Laurent Lemarchand, Université de Rouen- Normandie
    • Iñigo Fernández Fernández, Universidad Panamericana (Mexique) : « El exilio español en los campos de internamiento franceses visto a la luz de la prensa anglosajona (1939-1941) ».
    • Aurélien Poidevin et Axel Porin, Université de Rouen- Normandie : « Le cahier de Gurs ».
    • Peter Gaida, chercheur indépendant : « «Rotspanier» : Les travailleurs forcés espagnols en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Victimes oubliées du fascisme ».
    • Départ pour Paris
    • 19h: Documentaire : “Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63

    Vendredi 22 mars 2024

    Paris: Collège d’Espagne, Cité Internationale Universitaire,
    7 Boulevard Jourdan, Paris, RER B : Cité Universitaire ; Bus 21

    9h : Café de bienvenue.

    9h30 – 11h : Troisième session : Résistance, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • Henri Farreny, chercheur indépendant : « Mourir à Paris» : des figures de résistants espagnols récemment oubliées ».
    • Josep Calvet, Memorial Democratic, Catalunya : « La participación de mujeres resistentes en las redes de evasión ».
    • Pablo García Varela, Université de Vigo : « El recuerdo de la resistencia española en la revista Hispania de la Federación Española de Deportados e Internados Políticos ».11h-11h30 : Pause11h30-12h30 : Quatrième session : Déportation, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • •

    Gutmaro Gómez Bravo, Universidad Complutense de Madrid et Diego Martínez López, Universidad Francisco de Vitoria : « La deportación republicana española a los campos de concentración nazis durante la Segunda Guerra Mundial ».

    Jordi Pons Pujol, chercheur indépendant : « La odisea de Julián Commes: combatiente republicano, resistente y deportado ».

    12h30 -14h Déjeuner

    14h – 16h: Cinquième Session : Les Forces Armées Alliées, présidée par Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza

    Séan Scullion, Secrétaire de la Royal Engineers Historical Society : « Españoles Luchando en el British Army ».

    • Marion Gros, Université de Genève : « Les soldats espagnols du 21e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (21e RMVE) : Engagements, expériences et trajectoires ».
    • Carmen Góngora-Blanc, chercheuse indépendante : « Miguel Campos Delgado, héros et mythe de la Nueve ».
    • Robert Coale, Université de Rouen-Normandie : « Victoria, Eduardo, Jean y el Army Signal Corps : visiones de la bandera republicana española en los Campos Elíseos el 26 de agosto de 1944 ».

    Pause café : 16h-16h30

    16h30-17h30: Sixième Session : La Mémoire, présidée par Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle

    Aimable Marcellan, Association 24 août 1944 : « Les républicains espagnols en exil, chemins de liberté et de mémoire. »

    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza : « Memoria e historia de la participación española en la Resistencia: olvido, silencios y mitos ».

    17h45 : Conclusion : Marie Franco, Robert Coale y Diego Gaspar Celaya.

    20h30 : Dîner de clôture du colloque Cercle des Universitaires, CROUS Mabillon 3, rue Mabillon, Paris.
    Métro: Mabillon

    Comité scientifique:
    Robert Coale, Université de Rouen-Normandie Geneviève Dreyfus-Armand, La Contemporaine, Nanterre Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle
    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza
    Jo Labanyi, New York University
    Paul Preston, London School of Economics
    Ricard Vinyes, Universitat de Barcelona

Projection: AURORE

Un documentaire de 2007, de 80′.

Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante sur un bateau anglais, le Stanbrook. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues en n’ayant livré que des bribes de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore. Ils découvrent l’histoire de son beau-père, Miguel, député socialiste, exécuté en 1942. Une plongée au cœur des derniers instants de la Guerre d’Espagne et sur les années de franquisme. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.

Bande annonce

https://vimeo.com/919306563?share=copy

 

Le réalisateur : Christian Caroz

Ingénieur passionné par les itinéraires politiques et les aventures humaines, il se tourne en 2002 vers le cinéma documentaire de création. Après une formation aux Ateliers Varan et à la Résidence d’écriture documentaire de Lussas, il obtient un Master Pro « Métiers du film documentaire » à la faculté d’Aix en Provence. Il réalise ensuite quatre films :  La mémoire clandestine (2002), Aurore (2007), Le train de mémoire (2021) et Au coeur battant du monde (2023).

son site: http://www.aurore-lefilm-documentaire.com

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Christian Caroz

Le jeudi 28 mars 2024 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Des nouvelles de l’exposition Caminos del exilio, en Espagne

Los caminos del exilio du 26 février 2024 au 22 mars 2024.

Esta exposición es itinerante por España.

¿Qué tienen que decir estas fotos de 1937 a 1940 sobre este particular exilio?

La exposición Caminos del Exilio de Philippe Gaussot se compone de un centenar de fotos inéditas que, más de treinta años después de la muerte de su autor, fueron encontradas por su hijo en un desván. Representan, por un lado, el éxodo masivo de casi 500.000 antifascistas españoles, militares y civiles, en febrero de 1939, conocido como La Retirada, y su llegada a los campos de concentración en las playas del sur de Francia; por otro, la acogida de niños vascos, y más tarde catalanes, enviados a Francia para escapar de los horrores de la guerra.

¿Quiénes son estas dos asociaciones?

 ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

En los diversos actos que se llevaron a cabo, la labor fue contactar con familiares descendientes de los protagonistas de aquellos hechos, que aportaron documentos, fotografías y algunos objetos, lo que ha permitido completar la relación de víctimas de la represión para rehabilitar su memoria. Con el tiempo se vio la conveniencia de constituir una asociación que continuase con esta labor de recuperación de la memoria y así surgió la Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes. En la Asociación trabajan de forma desinteresada personas que voluntariamente aportan su tiempo y sus conocimientos. Una parte esencial de la Asociación son los descendientes de los auténticos protagonistas, las mujeres y los hombres de San Sebastián de los Reyes que sufrieron la represión

 

ASOCIACIÓN 24-AOÛT-1944, París.

La Asociación 24-Août-1944 tiene como objetivo promover y cultivar la memoria histórica de los antifascistas españoles exiliados de la revolución y la guerra de 1939. Expone todas las facetas de esta lucha, que comenzó el 19 de julio de 1936 en España. La asociación contribuye a dar a conocer y comprender este pasado, a menudo oculto, truncado, traicionado, enterrado.

El recuerdo de las luchas contra la opresión y por la libertad es un sólido baluarte contra el fanatismo político, la xenofobia, el racismo… Su trabajo, como hijas e hijos de estos exiliados, consiste en desarrollar este aspecto del pasado, así como la idea de solidaridad entre los pueblos. Su objetivo es fomentar los intercambios entre los distintos públicos acerca de la Revolución Española y la guerra que la prosiguió. Hay que reconocer el compromiso de los antifascistas españoles en la historia de la lucha por la libertad en el mundo, así como su papel en las luchas posteriores a la Segunda Guerra mundial para echar a Franco del poder en España.

Cette exposition tourne dans toute l’Espagne.

La asociación comisión de la verdad  de San Sebastián de los Reyes et l’association 24-août-1944 dans le cadre des Jeudi de la mémoire et de leurs activités concernant l’exil des Républicains espagnols et la lutte antifranquiste présentent l’exposition de photos de Philippe Gaussot.

Que disent ces photos de 1937 à 1940, sur cet exil particulier ?

L’exposition Les chemins de l’exil de Philippe Gaussot est constituée d’une centaine de photographies inédites qui, plus de trente ans après la mort de l’auteur, ont été retrouvées par son fils dans un grenier. Elles illustrent, d’une part, l’exode massif de près de 500 000 antifascistes espagnols, militaires et civils, en février 1939, connu aujourd’hui sous le nom de La Retirada, et leur arrivée dans les camps de concentration sur les plages du sud de la France. D’autre part, l’accueil des enfants basques, puis catalans, envoyés en France pour fuir les horreurs de la guerre.

Qui sont ces 2 associations ?

ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

Lors des différentes manifestations qui ont eu lieu, le travail a consisté à contacter des parents descendants des protagonistes de ces événements, qui ont apporté des documents, des photographies et quelques objets, ce qui a permis de compléter la liste des victimes de la répression afin de réhabiliter leur mémoire.

Au fil du temps, il est apparu opportun de créer une association pour poursuivre ce travail de récupération de la mémoire. C’est ainsi qu’est née l’Association Commission de la Vérité San Sebastián de los Reyes (Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes). L’association est composée de personnes qui offrent volontairement leur temps et leurs connaissances. Les descendants des véritables protagonistes, les femmes et les hommes de San Sebastián de los Reyes qui ont subi la répression, constituent une partie essentielle de l’association.

ASSOCIATION 24-AOÛT-1944, Paris.

L’association 24-Août-1944 a pour but de promouvoir et de cultiver la mémoire historique des antifascistes espagnols exilés de la révolution et de la guerre de 1939. Elle expose toutes les facettes de cette lutte qui a débuté le 19 juillet 1936 en Espagne. L’association aide à faire connaître et comprendre ce passé, souvent caché, tronqué, trahi, enterré.

La mémoire des luttes contre l’oppression et pour la liberté est un rempart solide contre le fanatisme politique, la xénophobie, le racisme ? Votre travail, en tant que filles et fils de ces exilés, est de développer cet aspect du passé, ainsi que l’idée de solidarité entre les peuples.

Leur objectif est de favoriser les échanges entre différents publics sur la révolution espagnole et la guerre qui l’a suivie. L’engagement des antifascistes espagnols dans l’histoire de la lutte pour la liberté dans le monde doit être reconnu, ainsi que leur rôle dans les luttes après la Seconde Guerre mondiale pour chasser Franco du pouvoir en Espagne.

Hommage aux étrangers portugais et espagnols dans la Résistance

 

Nous avons rendus hommage à ces Étrangers que la France a mis de côté à la Libération.

Le 21, un hommage a été rendu à la mémoire de Antonio Ferreira au 36 rue Victor Basch à Montrouge, résistant portugais assassiné par les Nazis, devant cette maison, le 24 aout 1944. La cérémonie s’est déroulée en présence de la maire, du député de la circonscription des Hauts-de-seine, de l’ambassadeur et du consul du Portugal.

à 14h, Nous nous sommes réunis, à une cinquantaine environ, devant le jardin dédié aux combattants de la Nueve. Nous étions installés du côté du parvis. La maire de Paris, lenouveau ministre à la Memoria democrática , le secrétaire d’État à la Memoria democrática, ainsi que la directrice, l’Ambassadeur d’Espagne et le conseiller culturel étaient présents pour écouter, l’intervention faite par l’association 24-Aôut-1944.

Une intervention liant les étrangers d’hier à ceux d’aujourd’hui (voir doc)

La presse espagnole était présente à travers TVE et EFE.

https://www.abc.es/historia/autoridades-espanolas-francesas-homenajean-resistente-espanol-celestino-20240221184820-vi.html

Le 28 Février, nous avons projeté devant 60 spectateurs, le film censuré en 1985: Terroristes à la retraite de Mosco Boucault.

Immigrés en France dans les années trente, Français ou apatrides, Juifs pour un grand nombre, ils ont été les principaux acteurs de la guérilla urbaine menée dans les rues de Paris exclusivement contre des militaires des forces de l’Occupation allemande. Le réalisateur Mosco Boucault recueille le témoignage de ces héros ordinaires qualifiés par Vichy de « terroristes » puis abandonnés par la République.

Jean Estivill, le neveu de Meliano, le frère de Celestino Alfonso nous a parlé de celui-ci, de sa famille qu’il a bien connue à Ivry, et de ses souvenirs d’enfants et d’adolescents, baigné dans cette atmosphère espagnole révolutionnaire. Le moment fut à la fois émouvant et politique.

Le débat s’est orienté sur le pourquoi  ce groupe pisté et surveillé par la police de Vichy, les sections spéciales et la Gestapo n’a pas été mis « au vert » et a été oublié comme tous les étrangers FTP MOI après le libération.