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Mois : octobre 2023

Philippe Gaussot, Photographies et travail humanitaire avec Les Réfugiés de la Guerre d’Espagne

Date:
Sam, 28. octobre 2023 au  Dim, 18. février 2024
MUME:
Carrer Major, 43, 17700 La Jonquera, Girona
Horaire: du mardi au samedi, de 10 à 18h, ainsi que les dimanches et jours fériés de 10 à  14h.
Fermé le lundi
Catégorie:
Exposició Temporal Futura FR

 

Description

Exposition « Philippe Gaussot. Photographie et travail humanitaire avec les réfugiés de la guerre d’Espagne »

Du 28 octobre 2023 au 18 février 2024

Commissaire de l’exposition: Felip Solé

Collaboration : Famille Gaussot et Association 24 d’Aôut 1944 (Paris)

Le photographe et militant humanitaire français Philippe Gaussot (Belfort, 1911- Chamonix, 1977) a joué, témoin avec son appareil photo, de différents épisodes de la guerre d’Espagne liés à l’aide humanitaire, comme l’organisation de camps d’enfants en France et le soutien aux réfugiés entrant en France. en février 1939.

A la fin de la guerre civile espagnole, aidé par plusieurs camarades catalans et basques, il traverse souvent la frontière pour ravitailler les républicains embourbés dans les désastres de la guerre. En février 1939, il effectue son dernier voyage clandestin et revient dans un camion chargé d’enfants et de femmes : « Notre dernier voyage fut à Puigcerdà, où j’ai conduit un camion de sept tonnes, avec l’aide de deux miliciens, dans des rues minées ». Déjà en France, Philippe Gaussot et le Comité National Catholique animent plusieurs camps de concentration et contribuent à la création d’établissements pour accueillir femmes et enfants. Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, ne pouvant être mobilisé en raison de problèmes de santé, il est nommé délégué national du Comité où il est chargé de la reconversion des exilés. Il transformait ainsi des avocats ou des commerçants en tourneurs ou en experts en sinistres. Il participe également activement à la résistance contre les nazis et s’engage dans les F.F.I (Forces françaises de l’intérieur). A la fin de la guerre, Philippe Gaussot s’installe dans les Alpes, à Chamonix, où il travaille comme journaliste à Le Dauphiné Libéré jusqu’à sa mort.

L’exposition présente une sélection de photographies de Philippe Gaussotdécouvertes par son fils Jean-Philippe Gaussot dans une valise après la mort de son père.

Par l’intermédiaire de Felip Solé, réalisateur et cinéaste, les négatifs furent confiés à l’association 24 Août 1944 à Paris. Toute cette équipe, avec la complicité de l’historien Gregory Tuban, a travaillé avec le MUME pour pouvoir montrer pour la première fois en Catalogne cette sélection de près d’une centaine de photographies.

L’exposition est divisée en deux parties. D’une part, la série de photos Philippe Gaussot et les camps d’enfants du Comité national catholique (1937-1940) représente l’accueil des enfants basques et catalans envoyés en France pour échapper aux horreurs de la guerre. Loin du bruit des fusils, ils ont pu retrouver le sourire sur les bancs de l’école ou en effectuant des tâches et des jeux collectifs. D’autre part, La Retirada i les camps (1939) montre les chemins et les circonstances difficiles de l’exil des réfugiés républicains. Gaussot a suivi pas à pas l’exode, en plein mois de février, sur des sentiers de montagne enneigés, pour atteindre un hypothétique refuge en France. L’accueil sera très décevant puisque, notamment les militaires de l’Armée populaire de la République, devront dormir sur les plages glacées des camps de concentration de Roussillon, fermés par des barbelés, gardés par des militaires armés, des spahis sénégalais, algériens et des gendarmes.

Ces négatifs représentent un témoignage exceptionnel et ont la qualité photographique des meilleurs photographes de l’époque. Malgré sa fonction de témoignage, relative à l’œuvre humanitaire liée au Comité national catholique, organisation d’aide religieuse dont il était représentant et délégué, ils transmettent au public non seulement le désordre de l’exode ou l’inquiétude et l’angoisse de ces gens, mais aussi la fierté, la dignité et surtout la combativité.

Plus d’information sur Philippe Gaussot:

http://www.gaussot.eu

Le vernissage qui a eu lieu ce samedi 28 octobre à 12h a réuni une cinquantaine de personne.

Felip Solé a organisé une visite guidée des photos à l’once de ses dernières recherches. Il a enrichi cette exposition de documents du Comité National Catholique. Documents qui expliquent sa création, son fonctionnement, la charge de ses délégués, le soutien de cette Église, particulièrement, à la République et à son peuple exilé…La découverte de nouveaux lieux d’accueil pour les enfants, la dimension organisationnelle mise en place pour pouvoir accomplir tant de soutien,  l’accueil des enfants, l’utilité pratique des photos pour le recensement et le suivi surtout des enfants et adolescents……

L’exposition avec ces recherches prend une incroyable dimension dans la compréhension de la solidarité et l’engagement des organisations « humanitaires », l’implication de ces hommes et femmes auprès des réfugiés.

Articles parus à la suite de l’inauguration :

https://www.emporda.info/cultura/2023/10/27/philippe-gaussot-sent-testimonia-drama-del-refugiats-espanyols-durant-la-retirada-93702143.html

https://www.deia.eus/historias-vascas/2023/10/30/philippe-gaussot-vascos-evacuados-colonias-7446186.html

 

 

 

Projection: Rotspaniers le 8 novembre

Février 1939, près de 500.000 Espagnols fuient l’Espagne fasciste pour se réfugier en France. Hommes, femmes, enfants se retrouvent dans des camps.
Ce documentaire révèle l’ampleur de la répression nazie et du gouvernement de Pétain contre les exilés espagnols.

    • le 08/11/2023 à 18:00 jusqu’à 21:00
  •  Entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Lieu:
    • Instituto Cervantes (París) – Auditorium / Salón de Actos
      7, Rue Quentin Bauchart
      75008 París
      (France)

Projection le 19 octobre MEMORIA VIVA,

L’association 24 août 1944
vous invite à la projection

MEMORIA VIVA,

 

 

La Confederación Nacional del Trabajo, la CNT, est un syndicat légendaire. Durant la guerre civile d’Espagne, il était d’une part le fer de lance contre le général Franco fasciste et putschiste et d’autre part, le moteur d’une révolution sociale, qui, au moins pour une courte période, a démontré qu’une société humaine était possible. Déjà dans les années précédentes, ce syndicat s’était battu pour des droits qui au temps du néolibéralisme paraissaient utopiques.  Et malgré la défaite et la répression, il est toujours présent.

 

Ce documentaire donne la parole à ceux qui l’ont fait vivre, et vivre son idéal de justice sociale.   C’est l’histoire de ce syndicat anarchosyndicaliste du point de vue de ses protagonistes. De simples travailleurs et travailleuses.

 

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Antonio J. García de Quirós Rodríguez.

 

Attention la séance débutera à 19h précises compte tenu de la longueur du film.

 

Le jeudi  19 octobre 2023 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite