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Mois : mai 2023

DÉBAT AUTOUR DU DOCUMENTAIRE  » LE POUVOIR DES IMAGES »

Le documentaire fut très apprécié pour ses images et photos retrouvées, pour son indispensable parallèle avec la situation actuelle et dramatique de réfugiés d’aujourd’hui. C’est un réquisitoire contre l’indifférence et la xénophobie et pour un accueil fraternel des humains en détresse.

Après la projection du documentaire de Jean-Pierre Vedel, un débat s’est engagé autour des motivations politiques et sociales mais aussi sur les techniques et financements d’un tel travail.

 

CAMINOS DEL EXILIO – 1939 / CHEMIN DE L’EXIL – 1939 à Madrid

 

Caminos del Exilio, de Philippe Gaussot, se compone de un centenar de fotos que, a la muerte de su autor, fueron encontradas por su hijo en una caja. Representan, por un lado, la acogida de los niños vascos, luego catalanes, enviados a Francia para escapar de los bombardeos y de los horrores de la guerra. Por otro, febrero de 1939, la Retirada y los escarpados caminos del exilio de los antifascistas españoles y su llegada a los campos de concentración en las playas del sur de Francia.

Fue presentada por primera vez en Madrid durante las conmemoraciones del “80 Aniversario del Exilio Republicano Español”, organizado en 2019 por el departamento de Memoria Histórica. Luego se expuso en Granada, Argelès-sur-Mer, Lieja (Bélgica), París, Gijón y A Coruña.

La asociación 24-Août-1944 (París), depositaria de esta colección, tiene como objetivo difundir la historia de los republicanos españoles, en particular de aquellos que padecieron el exilio.

FUNDACIÓN ANSELMO LORENZO (FAL)

Calle de las Peñuelas, 41 – Madrid

+34 914 73 82 48 – https://fal.cnt.es/ (Metro Embajadores o Delicias)

Horarios :

Lunes de 10:00 a 14:00
De martes a viernes de 10:00 a 14:00 y de 17:00 a 20:00

 

La Fundación Anselmo Lorenzo et l’association 24 Août 1944 (Paris) présentent :

Exposition photo de Philippe Gaussot

Du 15 juin au 14 juillet 2023

Vernissage : jeudi 15 juin

18h30 : Rencontre avec Aimé Marcellan (Le rôle des républicains espagnols durant la Seconde Guerre mondiale et le 8 mai)

19h30 / 21h : Vernissage et verre de l’amitié

Chemins de l’exil, de Philippe Gaussot, est composé d’une centaine de photos qui, après la mort de l’auteur, ont été retrouvées par son fils dans un carton. D’une part, ils représentent l’accueil d’enfants basques, plus tard catalans, envoyés en France pour échapper aux bombardements et aux horreurs de la guerre. De l’autre, février 1939, la Retraite et les chemins escarpés de l’exil des antifascistes espagnols et leur arrivée dans les camps de concentration sur les plages du sud de la France.

Elle a été présentée pour la première fois à Madrid lors des commémorations du « 80e anniversaire de l’exil républicain espagnol », organisées en 2019 par le Département de Mémoire historique du gouvernement espagnol. Plus tard, elle a été exposée à Grenade, Argelès-sur-Mer, Liège (Belgique), Paris, Gijón et La Corogne.

L’association 24-Août-1944 (Paris), dépositaire de cette collection, a pour but de diffuser l’histoire des républicains espagnols, en particulier de ceux qui ont souffert de l’exil.

FUNDACIÓN ANSELMO LORENZO (FAL)

Calle de las Peñuelas, 41 – Madrid

+34 914 73 82 48 – https://fal.cnt.es/ (Metro Embajadores o Delicias)

Horaires :

Lundi de 10:00 à 14:00
Du mardi au vendredi de 10:00 a 14:00 et de 17:00 a 20:00

 

PLAQUE FEDIP AU 27 RUE DE SAINT PÉTERSBOURG, PARIS 8e

Tous les âges étaient représentés.

Sur la petite place ensoleillée, se pressait le monde de la mémoire… de notre mémoire.

Les enfants et petits-enfants de ces déportés espagnols, républicains et épris de liberté, étaient présents. Heureux de nous retrouver, de parler de nos parents, d’évoquer aussi les moments passés dans ce local, quand nous étions enfants; puis grands quand nous accompagnions notre père ou notre mère qui commençait à vieillir, mais qui se faisait un plaisir et un devoir de retrouver ses compagnons et de continuer à élever leur voix contre la dictature franquiste et contre toutes les autres dictatures.

Au fur et à mesure que nous nous reconnaissions montait une émotion et la joie de savoir que ce lieu, tant fréquenté par nos anciens, passait à l’Histoire de Paris, par cette plaque. Savoir qu’enfin, personne ne pourrait ignoré qu’ils avaient été là, après 5 années de déportation dans les camps nazis et qu’ils avaient continué toute leur existence à défendre leur idéal de liberté et de solidarité, leur « devoir collectif de survivre« . Qu’ils avaient oeuvré pour les droits des déportés, des veuves de leur compagnons morts au camp et pour dénoncer sans répit les régimes totalitaires de par le monde.

Nous saluons la présence de nos amis, compagnons d’associations mémorielles, telle que le CERMI, MHRE89, ESPAÑA en PARIS, AVER/ACER, CTDEE. et ceux que j’oublie et de tous ceux qui sont venus individuellement, attachés à cette histoire par les liens de sang ou par convictions.

Pour Marquer l’importance de cette inauguration , les officiels étaient présents:

Madame Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris, chargée de la mémoire combattante,

Madame de Hauteserre, maire du 8e arrondissement,

Monsieur Vittorio Redondo Baldrich, ambassadeur d’Espagne à Paris,

Monsieur  Marcel Bigas Elia, représentant de la Generalitat de Catalunya en France,

Monsieur Roberto Varela, attaché culturel de l’ambassade d’Espagne,

Monsieur Jean-Luc Romero, adjoint à la maire de Paris, .

Et nous n’oublions pas de remercier également pour leur aide précieuse et leur professionnalisme: l’ensemble des personnes de la mairie de Paris et de la mairie du 8e qui ont tout fait pour que cette cérémonie ait lieu et qu’elle se déroule dans les meilleurs conditions.

Nous avons partagé ce moment avec nos jeunes amis du Micro Lycée de Vitry et les élèves d’espagnol du lycée pour adulte que pilotait Begoña, membre de notre association.

Mais aussi avec les lycéens de Cahors et leurs professeurs qui venaient de recevoir leur prix pour leur travail de mémoire sur les hommes de la Nueve, le matin même, et nous ont rejoint  pour la cérémonie.  Nous nous sommes promis de construire ensemble d’autres projets sur la mémoire des républicains espagnols.

Ce fut une belle cérémonie empreinte d’émotion et de fraternité qui laisse derrière elle, la trace de ces étrangers apatrides, qui ont tant donné pour la Liberté. Cette trace pour que personne n’oublie ce qu’apporte chaque individu à la société quelque soit son origine.

 

Le © des photos appartient à:

Marilou Charles,

Alain Rameau

Eduardo Cuña Paz: : https://www.instagram.com/p/CsraZQLNrbA/?igshid=NjZiM2M3MzIxNA==

Association 24-Août-1944

 

PROJECTION LE 25 MAI : LE POUVOIR DES IMAGES

L’association  24-Août-1944 vous convie a la projection, place des Fêtes de 19h à 22h00 de  :

LE POUVOIR DES IMAGES

ou

Retirada et naissance du photojournalisme (52’, 2017) de Jean-Pierre Vedel

 

Le 28 janvier 1939, Barcelone tombe aux mains des franquistes et plusieurs centaines de milliers de réfugiés affluent à la frontière franco-espagnole. Les correspondants de guerre et envoyés spéciaux des plus grands titres de la presse française et internationale vont témoigner à travers leur objectif de ce grand exode. …

Mais d’autres photographes vont laisser des témoignages d’exilés, dignes, avec dans les yeux l’espoir de la liberté et de la paix, et d’enfants qui portent déjà en eux les rigueurs de leur existence et les espérances de leur futur ! Des photographes, reporters de l’intérieur, reporter de leur propre existence mêlée à celle de leurs proches.

 

Ces clichés font écho à ceux d’aujourd’hui, dans lesquels nous pouvons mesurer que les conditions de l’accueil de réfugiés n’ont guère évolué sinon régressé dans nos sociétés « d’abondance ».

La projection sera suivie d’un débat en présence du réalisateur Jean-Pierre Vedel  et Christelle Séry, compositrice.

Le jeudi  25 mai 2022 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

25 mai 2023 POSE D’UNE PLAQUE AU SIÈGE DE LA FEDIP 27 rue de Saint Pétersbourg 75008 Paris

La FEDIP (Federación Española de Deportados e Internados políticos) est issue d’un besoin né à la libération des camps de concentration nazis, pour les survivants de se regrouper, pour défendre la mémoire de leurs compagnons morts en déportation, apporter des témoignages de ce qui s’est réellement passé, les preuves écrites, photographiques et orales de l’horreur des camps mais aussi et surtout de la résistance opposée, dès les premiers moments, par les détenus eux-mêmes. Résistance qui se résumait souvent en des gestes presque insignifiants en temps de paix : prélever un petit morceau de pain, une cuillerée de soupe pour un compagnon en danger de mort, écrire un mot, un petit poème, tracer un dessin sur un morceau de papier minuscule, juste pour prouver que l’humanité chez eux n’était pas anéantie. De ces actes de résistance il y en eu beaucoup, et un des rôles de la FEDIP était de les faire connaître au plus grand nombre et que cette connaissance passe les générations.

La FEDIP en actions
La FEDIP en actions

La FEDIP est ouverte à tous les déportés (hommes et femmes) de tous les camps nazis et de toutes les tendances politiques de la déportation espagnole, excepté les staliniens.

Un homme va prendre à cœur la création de cette fédération, il en ressent la nécessité absolue. Pour lui, il existe des intérêts particuliers à défendre et à mettre en avant en ce qui concerne les ex déportés espagnols. Il s’agit de José Ester Borras[1] Il en sera le secrétaire général de 1948 à sa mort en 1980.

José Ester Borras, secrétaire général de 1948 à 1980
José Ester Borras, secrétaire général de 1948 à 1980

La FEDIP se constitue grâce à un petit groupe d’ex-déportés décidés à travailler ensemble pour la mémoire et pour l’aide à apporter aux plus démunis d’entre eux. Après avoir tenu une première réunion informelle à Toulouse en août 1945, ce groupe provoque en septembre 1945 un congrès de constitution de la FEDIP.

Une des toutes premières tâches qui va impulser la formation et l’activité de la FEDIP est l’implication de ce groupe auprès des autorités internationales du camp occidental pour révéler la présence de républicains espagnols dans le goulag de Karaganda dans l’URSS de Staline et leur action victorieuse pour les en faire sortir.

Un des besoins fondateurs de la FEDIP fut également la défense des droits des anciens déportés espagnols. Il faut préciser que lorsqu’ils revinrent en France, ils étaient totalement démunis pour la plupart : sans famille, sans toit, sans travail, sans ressources et souvent malades… Il fallait venir en aide à ces combattants pour leur permettre de re-vivre : retrouver leur famille, leurs amis, prendre en charge les soins dont ils avaient besoin, les accompagner dans les démarches administratives, les hôpitaux… . Il fallait trouver des aides financières, et défendre leurs droits.

La FEDIP se préoccupa également des familles de ceux qui étaient morts en déportation. Ils laissaient familles et veuves dans la misère du fait de la disparition du père, du mari et/ou du fils, notamment celles qui se trouvaient en Espagne menacées en plus par la dictature franquiste.

 

 

En tout premier lieu, la FEDIP siège à Toulouse, au : 7 rue des Arts.

Elle se dote d’un organe de presse « Hispania » qui la suivra jusqu’en 2000.

N°1 Hispania an 1, 20 mai 1946
N°1 Hispania an 1, 20 mai 1946

Il y aura plusieurs époques à ce journal, la première ne contiendra que 5 numéros.  Le directeur de cette publication est Roque Llop, (il le sera jusqu’à son décès).

À l’automne 1946, le conseil national de la FEDIP s’est installé à Paris au 14 Boulevard Montmartre Paris 9e.

En 1948 la FEDIP transporte son siège au 51 rue de Boulainvilliers dans le 16e arrondissement

En 1959 elle est au 82 rue de Montmartre dans le 2e arrondissement,

En mai 1963, elle acquiert son propre local au 27 rue de Leningrad (aujourd’hui de Saint Pétersbourg) dans le 8e arrondissement de Paris. Elle restera là jusqu’à la fin de son existence en 2008 où le local, conformément aux statuts modifiés en 1984, est dévolu à l’UNICEF

Hispania N°9/2 époque janvier 1964/Inauguration du local au 27 rue de Léningrad 75008 Paris
Hispania N°9/2 époque janvier 1964/
Inauguration du local au 27 rue de Léningrad 75008 Paris

La FEDIP a mené, avec succès, ses principales actions :

 

  • Sortir les Républicains espagnols du goulag de Karaganda, (URSS)…
  • Obtenir des indemnités pour dommage moraux et physiques pour les déportés espagnols civils, de la France et d’Allemagne.
  • Obtenir des pensions pour les veuves de déportés, restées en Espagne
  • Construire le monument en hommage à tous les républicains espagnols morts pour la Liberté au cimetière du Père Lachaise (Paris 20) ;
  • Dénoncer sans cesse la dictature franquiste qui emprisonne, assassine les démocrates et les résistants espagnols.
  • Transmettre aux jeunes génération son idéal antifasciste et solidaire

  

C’est au nom des déportés républicains espagnols et au nom de la FEDIP afin de marquer leur existence et leur combat incessant pour la liberté et la justice, que nous avons proposé d’apposer une plaque sur la façade de cet immeuble.

Une plaque qui rappelle au N°27; Siège de la Federación española de deportados e internados políticos (FEDIP/ 1945-2008)

Plaque

C’est de ce « quartier général », que la FEDIP a mené tous ses combats en faveur des déportés espagnols dans les camps nazis et contre toutes les dictatures.

Inauguration du monument de la FEDIP au Père Lachaise le 13 avril 1969, par Daniel Mayer [2]

D.-Mayer-13-avril-69-Inauguration-Monument-FEDIP-
D.-Mayer-13-avril-69-Inauguration-Monument-FEDIP-

[1] José Ester Borras, (1913-1980) né à Berga en (Catalogne) mort à Alès (gard). Membre réseau Ponzan/Vidal, déporté en tant que résistant.

[2] membre du Conseil national de la résistance, Secrétaire général de la SFIO, ministre du travail de 1946/1949

Proyección de: Los labios apretados A Coruna  Sabado 6 de mayo a las 7 (19h) de la tarde en A TOBEIRA DE OZA-A CORUÑA

Los Labios apretados (les lèvres serrées) documentaire de Sergio Montero Fernandez, 91mn, 2018.

Octobre 1934, Espagne. Face à la prise de pouvoir par la droite dure, la grève insurrectionnelle est déclenchée. Sensée embraser tout le pays, elle échoue en Catalogne et est vite matée au Pays Basque. Mais dans les Asturies, la République socialiste est proclamée. Casernes et usines d’armement tombent les unes après les autres et dans les bassins miniers, argent et propriété sont abolis. Ce qui va bien au-delà de l’antifascisme. Madrid va envoyer 30 000 soldats, sous la coordination d’un certain général Franco, pour suffoquer cette rébellion. Accompagnés de la flotte de guerre et de l’aviation et face à la résistance acharnée des ouvriers, ces militaires mettent plus de deux semaines à parvenir aux centres de la rébellion. Plusieurs comités révolutionnaires coordonnent la révolution asturienne dont un est élu en assemblée sur les barricades même.

Por primera vez, una película de un descendiente directo de estos mineros nos habla de la Revolución de octubre de 1934 en Asturia.

Octubre de 1934, España. Ante la toma del poder por la derecha dura, se lanza una huelga insurreccional. Destinada a incendiar todo el país, fracasa en Cataluña y es rápidamente aplastada en el País Vasco. Pero en Asturias se proclama la República Socialista. Los cuarteles y las fábricas de armas caen uno tras otro y en las cuencas mineras se suprimen el dinero y la propiedad. Esto va mucho más allá del antifascismo. Madrid envió 30.000 soldados, bajo la coordinación de un tal general Franco, para sofocar esta rebelión. Acompañados por la flota de guerra y la aviación, y ante la feroz resistencia de los trabajadores, estos soldados tardaron más de dos semanas en llegar a los focos de la rebelión. Varios comités revolucionarios coordinaron la revolución asturiana, uno de los cuales fue elegido en asamblea en las propias barricadas.

En un viaje a Buenos Aires (Argentina), con el fin da arreglar la herencia de su tío abuelo, que no conocía, Monty se encuentra cara a cara con la Historia de su país, de su región y de su familia.
Al mismo tiempo, el pasado lo invita a nuevos descubrimientos y le anuncia un virage en su vida, pues a partir de ahora, su pasado familiar estará muy presente.

Monty comienza su investigación y rehabilitará a los mineros revolucionarios de Asturias ante las nuevas generaciones de españoles, pero también para mostrar su compromiso y su lucha a todo el mundo.

Existen pocas obras que traten de esta revolución social. Conocemos dos imprescindibles:

  • La revista del CTDEE (Centre Toulousain de Documentation sur l’Exil Español) que ha tratado este episodio de la historia social española, como tema principal, en su número 2.
  • El libro, al fin traducido, de Ignacio Díaz, Asturies 1934: Una révolution sans chef, en la editorial Smolny.

Os invitamos a mirar el vídeo del debate y también a leer estas dos obras recomendadas.

 Sabado 6 de mayo a las 7 (19h) de la tarde en A TOBEIRA DE OZA-A CORUÑA