
Dans de la Nueve, les anarchistes sont nombreux. Comme tous les républicains vaincus, ils concevaient ce combat comme la continuité de celui entamé en Espagne et espéraient – comme on leur avait promis – qu’il se poursuivrait, avec l’aide des alliés, contre la dictature de Franco.
Au combat, comme l’évoque German Arrue, " ils se commandaient eux-mêmes ". "Ancien" de Teruel, il rejoint la 2è DB, participe à la Libération de Paris avec la Nueve, et avec eux, escorta le général de Gaulle le 26 août sur les Champs-Élysées.
"On nous avait mis là parce que je crois qu’ils avaient plus confiance en nous, comme troupe de choc, qu’en d’autres... Il fallait voir comme les gens criaient et applaudissaient ! Au début du défilé, on a vu une grande banderole républicaine espagnole, longue de 20 ou 30 mètres, portée par un important groupe d’Espagnols qui n’arrêtaient pas de nous acclamer. Peu après, quelqu’un leur a fait retirer cette banderole."
( Interview réalisée par Evelyn Mesquida )
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