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A chacun son exil, itinéraire d’un militant libertaire espagnol

Article du | 24 aout 1944 |

À chacun son exil, itinéraire d’un militant libertaire espagnol, Henri Melich, mis en forme par Romain Melich, éditions Acratie, 2014.

Trois quart de siècle se sont écoulés, depuis ce jour de février 1939 où un jeune adolescent se voyait contraint de franchir les Pyrénées pour chercher refuge en France. Il fallait un sacré courage pour prêter appui aux fugitifs dans la France de Vichy quand on a que 16 ou 17 ans ou pour rejoindre le maquis sous le nom de guerre de « Robert Sans » quand on est à peine plus âgé ou encore pour pénétrer en Espagne, peu après, l’arme au poing, avec un commando qui essuya les feux des forces franquiste. C’est encore du courage pour s’engager dans la lutte antifranquiste au cours des années soixante quand les jeunes libertaires de la FIJL entreprirent un harcèlement direct de la dictature ou pour traverser à maintes reprises la frontière espagnole dans les années soixante-dix afin de « faire-passer » des compagnons qui fuyaient la répression. L’une des qualités des récits de vies, tels que celui que nous livre Henric Melich est qu’ils nous permettent d’accéder à des réalités sociales qui échappent généralement au regard des historiens de profession même lorsque ceux-ci s’écartent de la « Grande Histoire » et s’intéressent à celles des mentalités ou des modes de vie. Pour ne pas oublier son visage au regard franc et enjoué et sa voix qui dit l’histoire naturellement, nous vous présentons aussi ce reportage de 20mn de notre ami et compagnon Henric Melich, réalisé par Victor Simal et François Boutonnet.

À chacun son exil, itinéraire d’un militant libertaire espagnol, Henri Melich, mis en forme par Romain Melich, éditions Acratie, 2014.

Trois quart de siècle se sont écoulés, depuis ce jour de février 1939 où un jeune adolescent se voyait contraint de franchir les Pyrénées pour chercher refuge en France.
Il fallait un sacré courage pour prêter appui aux fugitifs dans la France de Vichy quand on a que 16 ou 17 ans ou pour rejoindre le maquis sous le nom de guerre de « Robert Sans » quand on est à peine plus âgé ou encore pour pénétrer en Espagne, peu après, l’arme au poing, avec un commando qui essuya les feux des forces franquiste. C’est encore du courage pour s’engager dans la lutte antifranquiste au cours des années soixante quand les jeunes libertaires de la FIJL entreprirent un harcèlement direct de la dictature ou pour traverser à maintes reprises la frontière espagnole dans les années soixante-dix afin de « faire-passer » des compagnons qui fuyaient la répression.
L’une des qualités des récits de vies, tels que celui que nous livre Henric Melich est qu’ils nous permettent d’accéder à des réalités sociales qui échappent généralement au regard des historiens de profession même lorsque ceux-ci s’écartent de la « Grande Histoire » et s’intéressent à celles des mentalités ou des modes de vie.

Pour ne pas oublier son visage au regard franc et enjoué et sa voix qui dit l’histoire naturellement, nous vous présentons aussi ce reportage de 20mn de notre ami et compagnon Henric Melich, réalisé par Victor Simal et François Boutonnet.

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